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 DOMINIQUE DE VILLEPIN REPOND AUX QUESTIONS DE LIBERATION

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Monique
Admin
Monique


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MessageSujet: DOMINIQUE DE VILLEPIN REPOND AUX QUESTIONS DE LIBERATION   DOMINIQUE DE VILLEPIN REPOND AUX QUESTIONS DE LIBERATION Icon_minitimeMar 28 Aoû - 11:27

Dominique de Villepin, "Faire émerger un nouveau chef ne s'improvise pas"
(interview, Libération, le 28 août 2012)


Pour Dominique de Villepin, la guerre des chefs à l’UMP et la frénésie sarkozyste révèlent d’abord une droite déboussolée par la défaite.

Il les a «tous vus» ou presque. Jean-François Copé, Alain Juppé, Bruno Le Maire, sans oublier Alain Juppé, qui a annoncé hier qu’il se retirait de la course pour la présidence de l’UMP. Il compte aussi s’entretenir avec François Fillon. Pourtant, Dominique de Villepin assure qu’il trouverait «déplacé» de se mêler de la compétition au sein de l’UMP, son ancienne famille politique. Et il ne prendra pas part à la consultation militante de novembre : «Difficile de voter quand on n’est pas membre d’un parti.» L’ex-Premier ministre, qui avait renoncé à concourir à la présidentielle au printemps, entend tout de même faire entendre sa «voix indépendante» dans la reconstruction de l’opposition. Simple commentateur ? «Sûrement pas !»

A la veille du congrès pour désigner son président, l’UMP est en plein débat. N’êtes-vous pas tenté d’y prendre part ?

Absolument pas ! Ayant choisi, ces dernières années, une démarche d’indépendance pour la recherche d’une union nationale, je trouverais déplacé de me mêler de la campagne électorale de l’UMP. J’y ai des amitiés anciennes, mais ma priorité est de contribuer à la définition d’une politique forte pour la France. Et ce au moment où nous devons faire des choix qui seront déterminants pour les prochaines années.

N’avez-vous pas de préférence dans la compétition interne qui s’est engagée ?

Chacun connaît mes liens avec Jean-François Copé ou Bruno Le Maire. Mais j’ai aussi de l’estime pour François Fillon et j’ai apprécié l’énergie de Nathalie Kosciusko-Morizet. Je regrette que l’union ne l’emporte pas. Alain Juppé avait utilement proposé une candidature de rassemblement déconnectée de la prochaine présidentielle.

L’élection qui aura lieu en novembre ne doit donc pas, selon vous, permettre de désigner le leader de la droite en 2017 ?

Faire émerger un nouveau chef, cela ne s’improvise pas. C’est beaucoup trop tôt pour permettre à une primaire de se dérouler. Nicolas Sarkozy reste aujourd’hui, pour la plupart des dirigeants et des militants, le chef naturel.

Est-ce la raison pour laquelle les candidats à la présidence de l’UMP rivalisent de fidélité au sarkozysme ?

Il est normal qu’au lendemain d’une défaite, l’UMP soit déboussolée. Elle essaie de se retrouver autour de la figure qui a fait les belles heures de l’UMP. C’est la ligne qui s’impose. Mais l’opposition doit aussi se tourner vers l’avenir. L’urgence, aujourd’hui, est d’unir l’opposition. C’est ma priorité plutôt qu’une nouvelle bataille électorale.

Votre mouvement, République solidaire, semble en sommeil. Comment comptez-vous vous faire entendre ?

Ce mouvement continue à exister, nous verrons au cours des prochaines semaines sous quelle forme. L’opposition a vocation à se réorganiser et il y a de la place pour des voix indépendantes, des voix d’expérience de diverses sensibilités.

A l’UMP, les «petits» candidats se plaignent d’un système verrouillé (lire ci-contre). Vous avez connu des difficultés similaires pour la présidentielle..

Il y a une réflexion globale à mener, tant pour la présidentielle qu’à l’échelle des partis. On se trouve confrontés à des modes de sélection peu adaptés, qui empêchent le renouvellement. Tous ceux qui ont une voix doivent pouvoir participer au débat.

Impôt européen, mutualisation d’une partie des dettes nationales… Vous plaidez pour le renforcement de l’intégration européenne. Ce projet peut-il être accepté ?

Il y a un grand malentendu sur l’Europe. Transfert de souveraineté n’équivaut pas à perte de souveraineté : la perte de souveraineté est déjà là, puisque nous n’avons pas les moyens de définir une politique économique et monétaire. Il faut accepter que nous ayons besoin du levier européen pour agir à travers une souveraineté partagée et retrouvée. J’aspire à ce grand saut européen.

Faut-il, pour cela, un nouveau trait
é ?

Oui. La vérité, c’est que l’Europe telle qu’elle est n’est pas efficace. Et, pour qu’elle soit efficace, il faut qu’elle se donne de nouveaux outils. Il faut avoir un gouvernement économique, une mutualisation d’une partie des dettes nationales, un budget européen significatif, un président du Conseil européen élu au suffrage universel. Sans quoi, la politique européenne restera largement incantatoire et il n’y aura pas de salut, ni pour la Grèce, l’Espagne, l’Italie ni - soyons honnêtes - pour la France. Pour commencer, cela signifie se donner du temps et se donner un cap. Nous n’aurons rien gagné à demander aux pays du Sud de se saigner à blanc pour mourir guéris. Il faut allonger le calendrier tous ensemble, pour sortir de la spirale de la récession.

Diriez-vous, comme Bruno Le Maire, que François Hollande est passé «maître en procrastination"
?

Je crois surtout qu’il est difficile pour le président de la République, compte tenu du piège de la démocratie d’opinion, de s’extraire du temps court pour imposer le temps long. On peut appliquer à la lettre le programme présidentiel, ça ne réglera en rien les problèmes du pays. C’était exactement pareil en 2007. C’est toujours le même piège électoral. Le cœur de l’action politique, ce n’est pas ça. C’est de faire face aux réalités. Personne ne peut être élu sur un programme de réforme et de rigueur. C’est pourtant cela dont notre pays a besoin : de rigueur pour réformer l’Etat et maîtriser ses dépenses publiques ; de réformes structurelles pour remettre à flots son économie. Quelle est la politique de compétitivité que doit mener notre pays pour permettre sa réindustrialisation ? Est-ce qu’on peut s’escrimer à mettre des millions dans des secteurs qui n’ont plus la capacité à survivre ?

Vous pensez à l’automobile ?


Il faut que l’on reconvertisse l’économie autour de quelques axes forts. Dans tous les secteurs en difficulté - textile, sidérurgie, automobile -, il y a des choix à faire et des atouts à développer. Nous ne sauverons pas des emplois partout. Alors, se battre pour permettre des reconversions par une politique de formation et une politique d’innovation, oui ! Mais vouloir, à tout prix, porter à bout de bras des secteurs qui ne sont pas des secteurs d’avenir, non ! Dans un contexte de crise, c’est difficile d’annoncer aux Français que leurs préoccupations quotidiennes passeront après la définition de grands actes stratégiques… Vous savez, on ne guérit pas d’une maladie grave à coups de cachets d’aspirine et on ne règle pas les problèmes d’éducation à coups de sucettes et de bonbons. La question pour la France, c’est : est-ce que les Français sont prêts à payer le prix du changement ? C’est à cette capacité de faire preuve de détermination et de pédagogie qu’on reconnaît un homme d’Etat.

Sur la crise syrienne, vous avez manifesté une certaine impatience. Qu’avez-vous concrètement à reprocher à François Hollande
?

Je ne fais de reproche à personne, j’essaie de m’appuyer sur ma propre expérience. Une bonne diplomatie, c’est une diplomatie qui est en initiative. Parce que c’est comme ça que l’on peut tirer les fils qui vont permettre l’action. Sur la crise syrienne, il y a l’action humanitaire, s’efforcer de limiter les massacres qui ont lieu en Syrie. J’avais proposé des couloirs protégés, une zone d’exclusion aérienne partielle, parce que c’est un moyen de mettre la pression sur le gouvernement syrien. Je pense aussi à la justice pénale internationale. Elle est trop lente, elle devrait aller beaucoup plus loin dans la définition des responsabilités d’un régime qui commet de telles exactions pour rétablir une notion de responsabilité à tous les échelons. Les sanctions financières, elles aussi, doivent être renforcées et adaptées. Enfin, il faut accompagner une stratégie politique alternative pour la Syrie, ça veut dire multiplier les contacts avec les parties à la fois en Syrie et dans sa région, à travers une diplomatie de navette. Il faut donner des dents à la diplomatie.

Comment vous définiriez-vous aujourd’hui ? Comme un commentateur ou un acteur de la vie politique?

Commentateur, sûrement pas ! On peut penser que la vie politique est encore soucieuse d’idées, de propositions, d’innovation. Je crois à la responsabilité des hommes, bien au-delà des partis. A partir de là, plaider pour des réformes, alerter, stimuler, encourager, je crois que c’est le devoir de l’expérience.

Et reprendre un jour des responsabilités, vous le souhaitez ?

Ça, nous verrons. Ce que je veux, c’est contribuer à une prise de conscience de la gravité des enjeux. Je ne veux pas me résoudre au déclin économique et politique de notre pays. Notre souci doit être l’intérêt général. Même si ce n’est pas toujours audible ni facile.


http://www.liberation.fr/politiques/2012/08/27/villepin-faire-emerger-un-nouveau-chef-cela-ne-s-improvise-

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