Muscler notre capacité exportatrice

C'est aussi l'un des points forts du projet porté par Dominique de Villepin : "muscler" la capacité exportatrice de notre industrie en ciblant particulièrement les PME/PMI (le gisement d'emplois par excellence) en :

1. dynamisant l'investissement productif, via un outil bancaire dédié puisque le secteur financier privé ne joue que très imparfaitement son rôle (il ne peut apparemment pas à la fois spéculer pour son propre compte et soutenir les efforts de développement des entreprises qui souhaitent recourir à l'emprunt pour se développer),

2. relançant les "pôles de compétitivité",

3. favorisant la synergie entre les entreprises déjà présentes à l'export et celles qui pourraient ou voudraient y accéder,

4. permettant le développement des PME/PMI afin qu'elles puissent atteindre le cap de la centaine de salariés et aller au-delà (une partie importante du dynamisme commercial allemand est fondé sur le segment des entreprises de 100 à 2.000 salariés, environ 10.000 entreprises outre-Rhin contre 6.500 en France, l'industrie allemande pèse le double de l'industrie française et exporte plus de deux fois plus),

5. intensifiant la recherche/développement dans les secteurs à haute valeur ajoutée ou sur des "niches" en l'accompagnant financièrement mais aussi avec tout l'environnement nécessaire (formation initiale et professionnelle, outils de capital-risque, incitations à l'esprit entrepreneurial),

6. portant un accent particulier sur le secteur "vert" des énergies renouvelables, produits moins gourmands en énergie (excellent exemple que le nouvel Airbus A320 NEO avec une consommation réduite de 15% : les commandes n'ont pas tardée à suivre !) et plus respectueux de notre environnement commun,

7. associant notre savoir-faire au nécessaire savoir-vendre.

Voici l'un des axes majeurs du projet villepiniste qu'il va aussi falloir mettre en évidence !