Lee73 Admin
Messages : 603 Date d'inscription : 04/03/2010 Age : 67 Localisation : St Jean de la Porte
| Sujet: La Commission de Bruxelles tacle Sarkobeurk Jeu 16 Juin - 8:35 | |
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Information fort peu commentée par les médias français (à l'exception, assez curieusement, du Figaro dans son édition du 8 juin) : la Commission de Bruxelles émet un avis très critique sur les orientations budgétaires de la France, estimant que Paris doit "renforcer ses efforts budgétaires afin de remplir les objectifs de réduction des déficits fixés pour cette année et les deux suivantes". Barroso and co demande à Sarkozy and co de "mobiliser tout revenu imprévu pour accélérer la réduction de sa dette".
Deux observations :
1. Même vis-à-vis de ses pairs en globalisation, le pouvoir exécutif actuel, à commencer par Sarkocescu, apparaît comme "léger" dans sa gestion des comptes publics (et cela nous le savions). Les dérives ahurissantes des déficits doivent être traitées avec résolution, courage et lucidité. Ce fut le cas entre 2005 et 2007, Dominique de Villepin étant le Premier ministre de Jacques Chirac. Depuis l'élection de Sarkocescu, politique oligarchique et gestion à la petite semaine ont obéré l'embellie des années du gouvernement Villepin.
Administrer au patient une thérapie telle qu'exigée par Bruxelles aurait les mêmes effets que celle infligée par un quelconque Diafoirus à son patient : une mort assurée (ce qui est certes une façon de traiter la maladie, mais est-ce vraiment la bonne… ?).
Ici aussi, le sérieux, la conviction avec laquelle Dominique de Villepin propose les solutions raisonnablement étalées dans le temps sont le gage de l'efficacité mais aussi celui d'une restauration de l'espoir. L'homme d'Etat est bien celui qui tient compte de tous les paramètres, y compris de la capacité de son peuple à tolérer la médication. Brutaliser en permanence les membres du corps social (on le voit bien ces jours derniers en Grèce) ne peut que les pousser aux réactions exacerbées du désespoir : est-cela que nous voulons en 2012 et les suivantes ?
2. Une autre raison majeure de porter l'espoir et la détermination au pouvoir l'année prochaine : faire enfin comprendre à ces mesdames et messieurs les bureaucrates de la Commission qu'ils n'ont aucune légitimité à imposer quoi que ce soit !
Que les politiques reprennent enfin les rênes de l'Union Européenne, que les souverainetés nationales retrouvent la place qui est la leur, centrale et incontournable !
Dominique de Villepin est garant de la continuité de nos valeurs républicaines de justice et de solidarité, il a toute la capacité à peser sur les choix futurs de l'Union en portant et faisant partager notre conception d'une Europe des nations et des peuples, et non pas seulement celle des marchés et de l'Euro.
Notre amie Lib' dans un récent blog (lire ici), évoquait l'économiste américain Dany Rodrik et la question qu'il se posait dès 1997 "La mondialisation est-elle allée trop loin ?".
Comme en écho, Jacques Chirac, dans le second volume de ses mémoires, reprend les termes de ses doutes émis en 1996 lors du sommet du G7 à Lyon "La mondialisation ne sera bien perçue que si elle s'accomplit au bénéfice de l'homme et profite au plus grand nombre".
Il précise sa pensée dans ses mémoires : "Le danger de la mondialisation réside dans le fait de vouloir mettre sur un pied d'égalité des peuples séparés par des différences sociales, économiques et culturelles considérables, en leur disant en quelque sorte : "Vous allez courir ensemble et c'est le plus rapide qui gagnera". Comme s'ils pouvaient tous avancer de la même façon et avoir les mêmes chances de l'emporter." Je ne connais pas critique plus ramassée et plus imagée que cette définition de la globalisation !
Et les marchés en prennent aussi pour leur grade : "Mais en faisant la distinction entre les bons et les mauvais élèves, les marchés peuvent accentuer les risques d'exclusion au niveau mondial. Il ne s'agit plus seulement de la césure "classique" entre pays développés et pays émergents. Il s'agit aussi d'un arbitrage entre les pays "méritants" et les autres."
Toutes ces interrogations sont devenues au fil des années des certitudes : cette globalisation à marche forcée, brutale pour les peuples, tous les peuples, injuste pour l'immense majorité des citoyennes et citoyens parce que mise en place par et pour une petite minorité d'entre eux, dangereuse pour l'équilibre écologique de notre planète et source de tensions permanentes entre les états, ce monstre froid et inhumain doit être maîtrisé et corrigé dans ses excès. Et les officines distribuant les bons et mauvais points, qu'elles se nomment Commission de Bruxelles, OMC, FMI, BCE, agences de notation ou tout autre structure participant au saccage de nos conditions d'existence, doivent également retrouver le chemin de la raison !
La génération qui prendra les commandes en 2012 sera celle de l'humanisme, respectueuse de l'histoire de notre pays, soucieuse de l'amener sans violence vers un essor qui profite à toutes et tous, imprégnée des valeurs de solidarité et résolue à faire parler à nouveau la France avec la voix de l'indépendance nationale dans un environnement international qu'elle contribuera à rendre plus apaisé.
Cette génération est prête, autour de Dominique de Villepin et de son projet, à assurer la relève et rétablir la fierté et les conditions de la confiance en notre avenir ! Villepin 2012, en avant la France | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: La Commission de Bruxelles tacle Sarkobeurk Jeu 16 Juin - 20:08 | |
| Relevons une nouvelle et dérisoire incohérence : La Commission européenne tacle les orientations budgétaires de la France...dont le Ministre de l'économie est C Lagarde....et L'Europe, pour une fois unie, soutient, par ailleurs sa candidature au FMI pour sauver l'€ et l'Europe !!!
Un miracle lui donnerait une compétence au FMI qu'elle n'aurait pas en France ?? Ou, par défaut, on n'a trouvé personne d'autre...? A moins que le poste ne soit que prestige, réseaux et le pouvoir aux financiers...
Diafoirus et Ubu, réunis ??
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