Adieu Lionel

Lionel Sontag, « Lee73 », fondateur de ce site nous a quitté. Il nous quitte si tôt.

Il a quitté ce monde, dont les dérives l’indignaient, qu’il voulait plus chaleureux, plus éthique, plus solidaire, plus humain. Il s’est battu pour cet idéal, pour sa France, et a grandement participer à l’aventure Villepin.

Rendons hommage à sa mémoire.

Lionel était un homme d’une grande valeur humaine et intellectuelle.
Ami chaleureux, attentif, sensible, attachant qui savait écouter l’autre et devinait ses peines. Pudique, il parlait peu de lui. Généreux, Lionel donnait toujours plus qu’il ne recevait.
Intellectuel cultivé, infatigable et exigeant, gaulliste mais sans dogmatisme, ni étiquette, ses articles, fruit d’un long travail, d’une remarquable finesse d’analyse alliée à une magnifique langue française , ont enrichi Vcom puis Alternative Villepin.

Discuter avec lui complétait toujours votre raisonnement, ouvrait le champ des idées, inspirait un autre sujet. On en sortait toujours plus riches ! Discuter avec lui effaçait vos doutes ou vos médiocrités, qui seules submergeaient sa charmante courtoisie, et réveillait votre enthousiasme. Sa foi était inébranlable autant que son exigence. Il vous portait vers le haut. Quel plaisir de s’entretenir avec lui et comme il va nous manquer…

Lionel, comme tu vas me manquer. Que d'heures passées au téléphone avec toi "à refaire le monde" et maintenant le silence.
Repose en paix, mon ami. Tu as été un Juste qui avait gardé une part de son âme d'enfant.
Tous ceux qui, comme toi, ont un idéal poursuivront ton combat.
C’est avec une infinie tristesse que je te dis au revoir et me pose l’éternelle question envers les êtres chers qui nous quittent : t’avons-nous assez donné ? T’avons-nous suffisamment reconnu et remercié ? L’Humain est ainsi fait qu’il n’apprécie à sa juste valeur que ce qui lui manque…

Consterné d’apprendre la nouvelle et dans ces conditions. Peut-être n’avons nous pas pu ou su apporter de réponse à tes questionnements, à tes attentes, à tes aspirations, à tes idéaux et peut-être y a-t-il eu un vide que nous n’avons pas su combler ? Tu étais très bon, très beau et un être exceptionnel, délicat, pudique et raffiné. Sûr que tu resteras dans nos cœurs. Je garderai gravé à jamais le souvenir de nos relations précieuses, empreintes de sincérité bien que rares, trop rares. Lionel on t’aimait.

Comment la société n'a-t'elle pu trouver une place pour cet homme de valeur et compétences ? Société qui broie les justes, les authentiques, les bons...
Pourquoi tant d'eux se sentent-ils si peu reconnus, si peu adaptés, si peu à l'aise ??